Henri Diaz
Né en 1917 à Vierzon, Henry Diaz rejoint dès septembre 1936, à l’âge de 19 ans, avec son père les Brigades internationales qui combattant aux côtés des Républicains espagnols contre les troupes du général Franco. On apprend dans ce dossier qu’il a servi dans le 1er bataillon motorisé de la 36e brigade mixte, à Madrid, sur les fronts d’Estramadure, de Grenade et de Valence, il a été par deux fois blessé et promu au grade de lieutenant.
A son retour en France en 1939, il est mobilisé puis fait prisonnier par les Allemands le 22 juin 1940. Réussissant une évasion extraordinaire du Stalag IX A le 25 février 1942, il revient dans le Cher et participe avec Marcel Lalonnier à la création du premier maquis en zone Sud, le maquis FTPF (Francs-tireurs et partisans français) de « Maupioux », au sud de Dun-sur-Auron. Devenu le commandant « Bertrand », il est de toutes les actions armées des FTPF du Cher Sud, dont l'attaque de la Milice à Saint-Amand-Montrond le 6 juin 1944, faisant bénéficier les maquisards de son expérience de combattant antifranquiste. Après avoir combattu dans la Creuse en juin et juillet, il revient en août dans le Cher avec son maquis FTPF, qui libère Vierzon le 4 septembre. Il seconde ensuite Robert Baronnet (« Renaudin ») à la tête du 1er bataillon du Régiment populaire berrichon à la Libération.
Il relate ses souvenirs de guerre dans Les sentiers de la liberté, paru en 1999.
Décédé à Bourges en 2021 à l’âge de 104 ans, la Ville baptise à son nom le viaduc qui fait face à la prison du Bordiot le 27 mai 2025.